vendredi 21 novembre 2014

Marché des terres rares

 Est-ce bien raisonnable d'acheter une « terre rare » comme le dysprosium, produit à moins de 500 tonnes par an dans le monde ?
Aujourd'hui tout le monde est réticent à investir. La Bourse est aléatoire ; l'immobilier aussi ; l'or ne tient pas ses promesses. Il faut diversifier son portefeuille. Comment mieux le faire sinon en investissant dans un stock physique, donc sûr, qui répondra aux besoins croissants des industriels? De plus, il s'agit d'un investissement de niche où l'on trouve peu de concurrents.
Les cours des métaux rares baissent depuis 2012.
 N'est-ce pas décourageant ?
Au contraire, c'est le moment d'acheter, car nous savons que leurs cours vont remonter. La demande potentielle est gigantesque : ces métaux mineurs sont consubstantiels de la miniaturisation et de l'amélioration des performances des ordinateurs, des smartphones et des tablettes dont nous ne pouvons plus nous passer.
En regard, leur offre est peu élastique, car leur processus de production est long, complexe et concentré dans une poignée de pays, au premier rang desquels la Chine, qui assure plus de 95 % de la production mondiale.Voilà pourquoi nous disons que ces métaux sont le pétrole du XXIe siècle.

Pourquoi investir dans les Métaux stratégiques & les Terres rares?

Utilisés dans de nombreuses applications,essentiels à la nouvelle technologie avec des propriétés hors du commun,ils connaissent une hausse fulgurante face à la demande de plus en plus croissante.

Catégories des terres rares et métauxDans cette catégorie, on se réfère à un liste de 14 substances sélectionnées par l’Union Européenne en juin 2010 dans son rapport intitulé " critical raw materials for the EU -.Figurent parmi ces métaux stratégiques : l’Antimoine, le Béryllium, le Cobalt, la Fluorine, le Gallium, le Germanium, le Graphite, l’Indium, le Magnésium, le Niobium, les Planétoïdes (6 éléments), les Terres Rares (une famille de 17 éléments chimiques), le Tantale, le Tungstène. Le niveau de criticité est modulable selon les spécificités industrielles de chaque pays.

Pour les États-Unis par exemple, qui ont également réalisé une telle étude, le Béryllium n’est pas critique dans la mesure où le pays contrôle l’essentiel de la production mondiale. Tant au niveau de la demande que de l’offre, la criticité de certains métaux peut s’estomper ou bien se renforcer avec le temps pour atteindre des niveaux de crise.

Car si les perspectives de nos économies semblent incertaines, au mieux il reste encore des puits de croissance à travers le monde et cela est de bon augure pour les métaux industriels et de l'énergie.
Selon Goldman Sachs, en 2011, la croissance Chinoise a ajouté $ 1,3 trillions à la croissance mondiale. C'est l'équivalent d'une économie comme la Grèce toutes les 12,5 semaines ou une économie de la taille de l'Australie au cours de l'année. En 2012, si vous regardez les quatre BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) les économies combinées, ont ajouté $ 2,2 trillions à la croissance mondiale ou l'équivalent d'une économie de la taille de l'Italie, la huitième plus grande économie dans le monde au cours de l'année.